L’observation de la nature a de tout temps incité les hommes à représenter, à évoquer ou à intégrer dans l’architecture le monde végétal environnant. Emprunt réaliste, représentation ornementale ou symbolique, la nature est omniprésente dans l’architecture du Moyen âge et des Temps modernes. Elle ne disparaît pas avec la révolution industrielle et a toujours été au cœur des problématiques de l’architecture contemporaine.
Le végétal était la thématique prioritaire en 2011 à la Cité de l’architecture et du patrimoine. En écho aux deux expositions Burle-Marx et Ville Fertile, et aux cours publics sur les jardins dispensés à l’École de Chaillot, le musée des Monuments français a proposé un parcours à travers ses collections permanentes intitulé « Labyrinthe végétal ». Des œuvres provenant du fonds Geoffroy Dechaume et des dessins du Centre d’archives d’architecture du XXe siècle figuraient exceptionnellement, à cette occasion, au sein des collections permanentes.
Les collections des trois galeries du musée et du Centre d’archives invitent à découvrir le traitement parfois codifié de la flore peinte et sculptée dans l’architecture française au Moyen âge et à la Renaissance (palmettes, rinceaux, chapiteaux à feuilles d’acanthe, arbres de Jessé, représentations du paysage….) et à apprécier la part que les architectes et urbanistes des XIXe et XXe siècles ont réservée aux préoccupations environnementales, depuis les cités-jardins des années 1920-1930 ou encore la Cité radieuse de Le Corbusier, aux parois ou toits végétalisés des créations architecturales les plus récentes.
-
PLAQUETTE DE L'EXPOSITION "LABYRINTHE VÉGÉTAL"