Paysages industriels et mémoires ouvrières dans les films de Wang Bing

Wang Bing indique ce qui le conduit : "le plus important pour moi, c'est de filmer des gens et de comprendre pourquoi et comment je les filme. Quelle que soit l'histoire et quel que soit le type de cinéma que cela induit". Ses personnages apparaissent exceptionnels, alors que les milieux qu'il donne à voir sont banals, vastes complexes industriels en déshérence, marginaux de la société.

Avec Gilles Guiheux, sociologue, Université de Paris, Magali Paris, paysagiste, ENSA Versailles, Luisa Prudentino, sinologue, spécialiste du cinéma chinois

Modération : Françoise Ged, responsable de l'Observatoire de la Chine, Cité de l'architecture et du patrimoine

Articles, références :

• Audin Judith, « Traces d’usine, traces ouvrières : explorations urbaines à Pékin », Entreprises et histoire, 2021/2 n° 103, p. 185 à 193
• Guiheux Gilles, 2004, « Le nouveau « retournement » des corps et des esprits en Chine. La mise à leur compte des travailleurs licenciés du secteur d'État », L'Homme & la Société, 2004/2, 152-153, pp. 97-127
• Guiheux Gilles, 2012, “Travailleurs migrants du prêt-à-porter en Chine. Flexibilités et opportunités”, Revue européenne des migrations internationales, 2012, 28 (4), pp. 27-42
• L'œuvre de l'écrivain Shuang Xuetao originaire du quartier de Tiexi à Shenyang, où Wang Bing a tourné À l'ouest des rails, est inspirée par sa jeunesse dans ce quartier

L'exposition Wang Bing, l'oeil qui marche est présentée au BAL jusqu'au 14 novembre