Musée

Le plus grand musée d’art monumental du monde, est aussi l’un des plus anciens établissements dédiés à l’architecture et au patrimoine.  

Constitué de trois galeries, il permet de découvrir l’architecture dans ses dimensions esthétiques, fonctionnelles, techniques, spatiales, sociales ou urbaines.

Quand les salles dédiées aux sculptures, peintures murales et vitraux, témoins de la création et de l'expérimentation esthétique, sont consacrés à l’art monumental et au patrimoine, les collections contemporaines présentent les origines de notre cadre bâti et son évolution depuis un siècle et demi. 

La galerie des moulages

La visite du musée commence dans la galerie des moulages. Sous la verrière d’origine, la vaste salle aux murs pourpre est baignée de lumière naturelle, éclairant le portail de l’église-abbatiale de Moissac, chef- d’œuvre de la sculpture monumentale romane. Se succèdent ensuite, reproduits dans les moindres détails, les monuments les plus représentatifs du génie architectural français. Fragments d’abbayes, parcelles de cathédrales, détails d’églises dont la patine imite la pierre, le bois ou le métal, les moulages ont tous été réalisés à partir des créations d’origine, dont ils reproduisent l’échelle monumentale.

Côté Seine, épousant les courbes de la première salle, la galerie suivante est pourvue de hautes baies vitrées qui s’ouvrent sur les jardins du Trocadéro et la tour Eiffel. Évoquant le bâti dans la ville, elle donne à voir d’autres détails de bâtiments religieux et civils, dont le Gros Horloge de Rouen ou la fontaine des Innocents à Paris.  

En quelques mètres, le visiteur passe du sourire de l'ange de Reims à la fontaine de Neptune de Nancy, en passant par l’Opéra de Paris dont la maquette, conçue entre 1781 et 1785, conclut la visite.

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La galerie des peintures murales

Coupole de Cahors
Stoïque malgré les pierres qui lui sont lancées, Saint Étienne, premier martyre de la foi chrétienne, s’apprête à mourir… Alors que les visiteurs de la cathédrale de Cahors ne peuvent distinguer les détails de la coupole, située à plus de trente mètres de haut, ils sont ici bien visibles dans toute leur splendeur, à une distance de moins de seize mètres, dévoilant l’un des rares exemples de peinture monumentale gothique conservés en Europe. 

Peintures murales
Réunies à partir de 1937, les collections de la galerie des peintures murales rassemblent les reproductions grandeur nature des œuvres régionales clés du XIème au XVIème siècles : chœur de l'église de Nohant-Vic, crypte de Tavant ou encore scènes d'Avignon et du Puy-en-Velay. Tandis que la lumière évoque l’atmosphère d’une crypte, la scénographie invite à déambuler d’un chef-d’œuvre à l’autre, au fil des voûtes, murs, coupoles ou chevets.

Vitraux médiévaux et Renaissance
Collection plus rare encore que les peintures murales, celle des vitraux médiévaux et Renaissance traduit également l’intention de présenter les créations les plus emblématiques de l’art français. Parmi les plus prestigieuses figurent David et Salomon, tout droit sortis de la cathédrale Notre-Dame de Chartres, le prophète Joël, de la cathédrale Saint-Étienne de Bourges, ou L’Arbre de Jessé, de la cathédrale Saint-Étienne de Sens.

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La galerie d’architecture moderne et contemporaine

Unique au monde, la galerie d’architecture moderne et contemporaine se distingue par son étendue de 1 800 m2, la variété des œuvres et la collection des maquettes exposées, créées spécifiquement. Le Crystal Palace en chantier, le plan-masse du Paris d’Haussmann, les photographies du chantier du CNIT-Paris La Défense ou la Tour sans fin de Jean Nouvel : le parcours permanent retrace plus d’un siècle d'aventures architecturales françaises. 

À travers une centaine d’édifices datant de 1850 à nos jours, la galerie s’organise selon deux grandes thématiques transversales. « Concevoir et bâtir » fait le récit des acteurs et des édifices qui ont révolutionné l'art de construire, quand « Architecture et société » s’attache à présenter les réponses apportées par certains architectes et urbanistes aux mutations sociales et culturelles de la société française des XIX^e et XX^e siècles. Gratte-ciels, grandes halles, voiles de béton et murs de verre, aéroports et gares, chaque bâtiment est resitué dans son contexte historique, sociologique ou urbain. Confiée à dix-sept lycées professionnels d'Île-de-France, la retranscription à l'échelle 1 d'un appartement de « La Cité radieuse » de Le Corbusier, construite en 1950 à Marseille, en plus d’illustrer le principe fondateur du musée et sa vocation pédagogique, en est l’œuvre la plus réputée.

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Maquettes
Le musée conserve l’un des plus importants fonds de maquettes anciennes, dont une soixantaine est présentée au sein de la galerie des moulages. Réalisées pour la plupart à l’occasion de la restauration des édifices classés, elles reflètent l’évolution des modes de construction au fils des siècles, autant d’informations recueillies par le service des Monuments historiques sur les chantiers de restauration.
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Histoire de la collection
Le musée des Monuments français est le seul établissement national à être entièrement dédié à l’histoire de l’architecture et du patrimoine monumental, de l’époque romane (XII^e siècle) à nos jours. Depuis sa fondation, durant la seconde moitié du XIX^e siècle, plusieurs temps forts ont marqué son histoire.
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Fonds Geoffroy Dechaume
Adolphe-Victor Geoffroy-Dechaume participe à la création des collections de moulages monumentaux du musée de Sculpture comparée. Précurseur du musée des Monuments français - Cité de l’architecture et du patrimoine, il en devient le directeur en 1885. En tant que sculpteur, restaurateur et orfèvre, il participe activement aux restaurations d'édifices majeurs du patrimoine français, aux côtés des architectes Eugène Viollet-le-Duc et Jean-Baptiste Lassus, par exemple.  
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Bases de données des collections
La base de données propose une sélection de fiches descriptives d’œuvres des collections du musée. Ces collections portent principalement sur les XIX^e, XX^e et XXI^e siècles et se composent de dessins, maquettes, photographies ou encore de prototypes. S’y ajoute un ensemble important de maquettes traitant du patrimoine médiéval et des temps modernes. Les collections d’art monumental rassemblent des moulages de sculptures et de détails d’ornementation du XI^e au XIX^e siècles, ainsi que des reproductions de peintures murales (du XIe au XVIe siècle) et de vitraux. Seule une partie des collections est présentée mais la base de données proposera à terme les fiches descriptives de toutes les œuvres acquises depuis l’ouverture du musée en 1882.
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