Clermont-Ferrand, une métropole en transition durable
Captation du débat qui s'est tenu le 5 novembre 2019
Projection du film « Lieux communs » d’Antoine Lopez, 2016. Débat avec Antoine Lopez, réalisateur, fondateur du Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand, Jean-Baptiste Marie, professeur à l’École nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand, Charles Hazet, directeur général de Clermont Métropole - Agence d'urbanisme et de développement. « Pascal aimait tellement l’Auvergne qu’il naquit à Clermont-Ferrand », disait Alexandre Vialatte, ce chroniqueur auvergnat « notoirement méconnu » qui jouait si bien de l’autodérision auvergnate. Du début du premier siècle où la ville est nommée Nemossos, « métropole » des Arvernes, au 2 juillet 2018 où l’Unesco inscrit la chaîne des Puys au patrimoine mondial, Clermont-Ferrand s’est affirmée comme une grande capitale régionale. Son histoire la fait devenir, à la fin du xixe siècle, après la crise du phylloxéra et la disparition de la fabrication textile artisanale, une ville industrielle visionnaire. Face à la compétition que se livrent aujourd’hui les métropoles, Clermont-Ferrand, à l’heure du post-industriel, inscrit d’autres trajectoires vers un avenir durable. Comment l’urbain et le rural peuvent-ils s’accompagner pour maintenir une dynamique économique, impulser des dispositifs d’innovation, attirer une population scientifique de haut niveau, tout en étant peu connectés aux grands centres urbains ?
Paris : Cité de l'architecture et du patrimoine, [2019]