C’est presque l’été ! Et l’envie de partir à la découverte de la nature grandit ! Ce goût pour la nature, son observation, son expérimentation, son dessin, les Hommes l’ont développé dès l’Antiquité, ce qui les a très tôt incités à représenter plantes, arbres, fleurs, fruits et végétaux de toutes sortes pour décorer leurs architectures et leurs habitats. Emprunts fidèles, rendus de façon naturaliste, ou reproductions purement ornementale ou à connotation symbolique, le végétal est ainsi présent dans l’architecture de toutes les époques.
Jusqu’au XIIIe siècle, les peintres ne cherchent généralement pas à représenter de façon naturaliste le paysage. Ils dessinent des végétaux stylisés qui permettent de situer et de structurer le récit. La représentation de la nature répond à un système de codification, héritée de l’art paléochrétien et de l’époque carolingienne, qui contextualise les scènes en évoquant leur environnement. Un arbre stylisé, un rameau fleuri, quelques bruns d’herbes ou de fleurs placent une scène en extérieur ou dans la nature.
À partir du XIVe siècle, les peintres, influencés par l’art de la tapisserie ainsi que par un goût croissant pour la nature, les jardins et les vastes compositions cynégétiques à la mode dès le début du siècle, s’attachent à représenter la nature de façon plus naturaliste. Le succès des tapisseries, françaises et flamandes, de verdure et à décor de chasse dans le milieu aristocratique permet la diffusion de modèles.
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Pour aller plus loin :
- La galerie des peintures murales
- La collection des peintures murales, dans la base de collections