L'hégémonie mimétique : 2
Captation de la conférence qui s'est tenue le 22 mai 2019
L’architecture manifeste une identité tout en occupant un territoire. Elle enracine les frontières culturelles et politiques. D’où ce curieux exercice, souvent observé au gré des conflits et de leurs mouvements de terrain, qui consiste à détruire et rebâtir le paysage pour imposer les changements politiques. Comme Erevan, Vilnius est une de ces villes de contact, à la charnière des tectoniques de l’histoire, un tissu urbain sédimenté par leurs chocs successifs. Vilnius est passée en une génération du statut de centre provincial soviétique à celui de capitale d’un Etat indépendant, membre de l’Union européenne. Comment ce bouleversement se traduit-il dans la ville ? Est-il possible d’en décrypter les stratégies ? Ce « cas d’étude » nous invite à dessiner une cartographie d’indices par une promenade au travers de Vilnius et de ses temps multiples. À propos de Erevan : Taline Ter Minassian, historienne, professeure à l’INALCO.
Paris : Cité de l'architecture et du patrimoine, copyright 2019