L’eau à la bouche : [Mini Maousse 8]
Arthur Clément, Ecole nationale supérieure d’architecture Paris Val-de-Seine, Sélectionné Mini maousse 8 – l’Aquabane. A la suite de dérèglements climatiques causés par notre mode de vie contemporain, de nombreuses zones limitrophes aux fleuves connaitront leurs pires crues à compter de 2030. Durant ces périodes d’inondations, la circulation des marchandises sur de longues distances deviendra impossible et les commerces disparaitront petit à petit. Il semble nécessaire, alors, de concevoir une micro architecture flottante qui permettra aux commerçants de poursuivre leur activité. L’eau à la bouche prend la forme d’un commerce ambulant flottant acheminant la production des agriculteurs locaux sur un lieu de partage. L’eau à la bouche est énergétiquement autonome ; il se déplace en quelques coups de pédales. De plus, son caractère modulable lui permet de s’adapter à différents environnements d’implantation. Son toit rétractable et son sol, capable de se démultiplier, permet d’adapter l’usage de cette architecture au temps et à son contexte. Ainsi, selon son implantation, L’eau à la bouche est une architecture qui se greffe, qui rassemble ou qui connecte.