Le jour d'après
Captation du débat qui s'est tenu le 10 janvier 2017
Tourné en partie à Montréal, The Day after tomorrow, est un film catastrophe exemplaire, aux effets spéciaux de qualité mêlant tous les éléments propres au dérèglement climatique : fonte des glaces, cyclones d’une rare violence, tornades impressionnantes, froid jamais atteint (- 100° !), pluie de grêlons, etc. L’intrigue nous entraine dans différentes zones du monde, pour montrer la dimension planétaire des modifications du climat que décrit et analyse le héros, un paléo-climatologue campé par Dennis Quaid (L’Étoffe des héros, Traffic). Son fils et ses amis sont enfermés dans la bibliothèque de New York alors même que le niveau des eaux ne cesse de monter. Une course contre la montre est alors menée par le père, qui va l’emporter sur la colère des éléments… Le cinéaste Roland Emmerich (Independence Day, Godzilla, 2012…) s’est appuyé sur un rapport du Pentagone et sur l’ouvrage de Art Bell et Whitley Strieber, The Coming Global Superstorm : autant dire qu’est sérieuse la documentation… et réelle la peur du spectateur. Thierry Paquot : « Peut-être faut-il exagérer le situations pour alerter l’opinion ? Un hiver comme celui-ci, accompagné de toute une série d’excès, ne peut laisser froid (si j’ose dire….) le spectateur. Il ne s’agit pas de le paniquer mais de lui faire prendre conscience que son confort climatique ne durera pas éternellement. »
Paris : Cité de l'architecture et du patrimoine, copyright 2016