Jardins « fin de siècle » : historicisme, symbolisme et modernité
Captation de la conférence prononcée le 10 mars 2011
En 1867, année de l’inauguration du parc des Buttes-Chaumont, l’historien Arthur Mangin déclarait : « Le jardin paysager est-il le jardin de l’avenir ? J’inclinerais à le croire, et la raison en est que les règles auxquelles on l’a soumis n’ont rien d’immuable ».Si l’Éclectisme et le « style mixte », prôné par le paysagiste Édouard André, avaient encore de beaux jours à vivre, les années 1880 voient, cependant, le retour du jardin régulier. En France, grâce à l’infatigable activité des Duchêne, père et fils, on assiste à proprement parler à l’invention du « jardin à la Française » qui, tout en puisant au vocabulaire formel du Grand Siècle, renouvelle de manière très originale ces vastes constructions spatiales. En cette époque marquée par la montée des nationalismes, la commémoration, en 1913, du tricentenaire de la naissance de Le Nôtre, apparaît comme un étrange point d’orgue
Paris : Cité de l'architecture et du patrimoine, copyright 2011