Diffusion et mutations du parc paysager français : 1860-1930
Captation de la conférence prononcée le 3 mars 2011
L’art des jardins, « cette aimable manifestation de l’esprit humain » selon le paysagiste Édouard André (1840-1911), a connu un grand développement et rayonnement dans la seconde moitié du XIXe siècle, accompagnant les mutations de la société et bénéficiant de l’incroyable accélération des progrès techniques et des échanges de biens et des personnes. L’horticulture obéit alors parallèlement à un double mouvement : en même temps qu’elle devient un art à part entière et enrichit la palette végétale à la disposition des concepteurs, elle représente un secteur économique en plein développement, avec ses revues et ses expositions. Le paysagiste, lui, devient un personnage reconnu, et à côté des figures comme Barillet-Deschamps, les frères Bühler, les Duchêne père et fils ou encore les André père et fils, qui sont appelés à l’étranger, on trouve de nombreux concepteurs – encore trop méconnus –, qui diffusent dans toute la France l’art des jardins tel qu’il a été réinventé par l’équipe haussmannienne à Paris.
Paris : Cité de l'architecture et du patrimoine, copyright 2011