œuvre du musée

Ville de Lyon. Projet de tracé de l'avenue entre la Guillotière et Vénissieux

Numéro d'inventaire

2010.12.5

Situation

En réserve

Galerie

Galerie d'architecture moderne et contemporaine

Statut

Propriété de l’État, Cité de l’architecture et du patrimoine, musée des Monuments français

Titulaires des droits

Ayant(s) droit

Ville de Lyon. Projet de tracé de l'avenue entre la Guillotière et Vénissieux

© Cité de l'architecture et du patrimoine, Musée des monuments français, Paris

(Photo : Cité de l'architecture et du patrimoine, Musée des monuments français, Paris. 2019)

Auteur(s)

Auteur(s) de l'œuvre du musée

Garnier, Tony - 1869 - 1948 (Architecte)

Description

Plan général du futur quartier dit "États-Unis" dont seulement le cinquième sera réalisé.
Plan sur calque entoilé (47 x 72). Habitations en commun. Logements 1 pièce. Plan des étages. Dressé par l’architecte soussigné, Lyon, le 26 avril 1919, signature autographe Tony Garnier. Plan original avec traces de crayon à papier, gommages et modification.

Dénomination

Dessin

Matières

Encre
Calque
Papier Japon

Techniques

Néant

Dimensions

H : 82 cm; L : 147 cm

Echelle : 0,001/mètre

Inscription

"Ville de Lyon Projet de tracé de l'avenue entre la Guillotière et Vénissieux Étude d'une partie du quartier - habitations" "logements à un même niveau pour un étage 262 du type A 262 du type B 86 du type C 43 du type D 596 du type E 42 du type F 70 du type G".

œuvre de référence

Datation

1921-1933

Observation

Ce plan concerne le premier ensemble d'habitations à bon marché conçu en France, et une des toutes premières recherches urbanistiques à cette échelle. Tony Garnier avait limité le nombre d'étages à trois ; pour des raisons financières, seulement un cinquième des surfaces sera libéré, ce qui obligera Tony Garnier à prévoir des immeubles de cinq étages ; ce quartier sera construit de 1921 à 1933. Sur ce plan, Tony Garnier avait bien prévu les lignes de tramway, mais celui-ci n'y arrivera qu'en 2009 ! Par contre, les emplacements prévus pour une grande place et pour des services publics et une piscine seront sacrifiés aux promoteurs immobiliers. S'inspirant de son travail sur la "Cité Industrielle", élaboré lors de son séjour à la Villa Médicis (1901-1904), Tony Garnier n'avait prévu ni casernes, ni commissariats, ni églises ou temples, mais des espaces culturels ou collectifs et sportifs.

Edifice de référence