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œuvre du musée

Saint Paul

Numéro d'inventaire

MOU.00120

Situation

Exposé

Date d'inscription à l'inventaire

Avant 1883

Statut

Propriété de l’État, Cité de l’architecture et du patrimoine, musée des Monuments français

Auteur(s)

Auteur(s) de l'œuvre du musée

Datation

1880

AMN5HH3 dossier 5. Le mémoire des travaux exécutés par A. Barrion, daté du 11 novembre 1880 mentionne la réalisation de l'estampage des deux statues de la chapelle de Rieux, le saint Paul et le saint Jacques, pour la somme de 650 francs.

Description

L'œuvre appartient à un cycle de vingt-deux statues destinées à la chapelle Notre-Dame de Rieux construite au couvent des Cordeliers de Toulouse à la demande de Jean Tissandier, évêque de Lodève (1322) et Rieux (1324). L'ensemble sculpté comptait vingt-deux statues représentant le Christ et la Vierge, Jean Tissandier en gisant et en donateur, les douze apôtres et des saints franciscains.

Dénomination

Description du décor

Saint Paul de Tarse, le crâne chauve, les tempes garnies de touffes de cheveux abondantes et ondée, la barbe longue et bouclée, tient de la main gauche, l'épée dont les buffleteries s'enroulent autour du fourreau. De la main droite, il soulève les plis nombreux d'un pan de son manteau et tient un livre ouvert sur lequel se lisent, en lettres peintes en noir, les premiers mots du cantique de Siméon (Evangile de saint Luc II, 29) : NVNC : DIMITIS : SERVVM TVVM DOMINE ET.

Matières

  • Plâtre
  • Patiné

Dimensions

Prof. : 40 cm

H : 200 cm; l : 66 cm

œuvre de référence

Saint Paul

Datation

1333-1343

Observation
Numéro d'inventaire RA 555 C

Edifice de référence

Toulouse - Couvent des Cordeliers

Localisation

Toulouse, Toulouse, Haute-Garonne, Midi-Pyrénées, France

Précisions sur l'historique
Notice issue de la base Mérimée : "En 1222, les Franciscains se fixent à cet emplacement. En 1235, une église est en construction. En 1620, projet d'agrandissement. Entre 1290 et 1320, construction de la grande sacristie et de la salle capitulaire. A la fin du 14e siècle, les voûtes de la salle capitulaire sont surélevées. La dernière travée de la salle capitulaire semble avoir été remaniée après le 14e siècle, sans doute suite à l'incendie de 1463 ou au sac des Huguenots en 1513. Après la Révolution, l'église sert de magasin de fourrage, et le feu s'y déclare en 1871. En 1874, ce qui reste de la salle est démolie. De l'ensemble de subsistent que l'église, la grande sacristie, la salle capitulaire et l'étage supérieur de ces bâtiments où se trouvait l'ancien dortoir."
© Ministère de la culture et de la communication, Direction de l'architecture et du patrimoine, sous-direction de l'archéologie, de l'ethnologie, de l'inventaire et du système d'information.

Mise à jour le 23/11/2015