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œuvre du musée

Frise historiée

Numéro d'inventaire

MOU.00212

Situation

En réserve

Statut

Propriété de l’État, Cité de l’architecture et du patrimoine, musée des Monuments français

Auteur(s)

Auteur(s) de l'œuvre du musée

Description

Dénomination

Description du décor

Entrelacs de rinceaux ; harpie ; faune armé d'une hache ; jeune femme égorgeant un monstre

Matières

  • Plâtre
  • Patine

Dimensions

Hors tout

Prof. : 24 cm

H : 28,5 cm; l : 53 cm

Dimensions de la caisse

Prof. : 50 cm

H : 45 cm; l : 70 cm

œuvre de référence

Frise historiée

Datation

1151-1175

Emplacement dans l'édifice

Portail de la salle capitulaire

Observation
Oeuvre originale inventoriée sous le numéro : ME 69

Edifice de référence

Toulouse - Prieuré Notre-Dame de la Daurade

Localisation

Toulouse, Toulouse, Haute-Garonne, Midi-Pyrénées, France

Précisions sur l'historique
L’église de la Daurade (ainsi nommée en raison des mosaïques à fond d’or qui l’ornaient) a été consacrée par l’évêque Exupère vers 400. Cet édifice paléochrétien succédait probablement à un temple dédié à Pallas ou à Jupiter élevé au même emplacement. Vers 1100, à l’époque de l’évêque réformateur Isarn (1071-1105) et du rattachement du monastère à l‘ordre clunisien par l’intermédiaire de l’abbaye de Moissac (1077), le complexe conventuel connut une importante restructuration.
A cette période, l’église fut complétée par un clocher et un massif occidental. Un cloître fut également édifié à partir de 1100 au sud de l’église.
Trois ateliers de sculpteurs intervinrent successivement pour créer le décor du cloître. Les premiers sculpteurs venaient de Moissac et réutilisèrent des schémas de composition moissagais. Le second atelier, qui oeuvra une vingtaine d'années plus tard, est l'auteur d'un cycle complet de chapiteaux dédié à la Passion et à la Résurrection du Christ. Enfin, le troisième atelier intervint vers 1180 pour la réalisation des reliefs de la salle capitulaire du prieuré.
Aujourd'hui, il ne reste aucun bâtiment du monastère médiéval : en 1761, il fut détruit pour céder la place à une nouvelle construction néo-classique. A la suite des mesures révolutionnaires prévoyant la dispersion des congrégations, le monastère fut transformé en manufacture de coton. La galerie nord du cloître fut démolie dès 1765 et les trois autres suivirent entre 1811 et 1814 ; quelques-unes de ses sculptures furent envoyées au musée des Augustins.

Mise à jour le 04/02/2021