Autour de l’aérogare 1 de Roissy-Charles-de-Gaulle (1967-1974)

Inauguré en 1974, l’aérogare 1 de Roissy-Charles-de-Gaulle, œuvre majeure de Paul Andreu, est rapidement érigée en icône des Trente Glorieuses. Avec son plan concentré à satellites et sa modernité en béton brut, l’architecture puise ses références dans les exemples américains contemporains tels que Los Angeles et Tampa, en même temps qu’elle est une réponse au contre-modèle monumental d’Orly conçu par Henri Vicariot. L’aménagement intérieur de Roissy 1 résulte aussi du croisement de différentes approches : à partir de 1969, un groupe de travail interdisciplinaire constitué, entre autres, du décorateur Joseph-André Motte, du coloriste-conseil Jacques Fillacier et du typographe Adrian Frutiger, est chargé de réfléchir aux moyens d’humaniser le sens architectural de l’aérogare par le design, la couleur et la signalétique.

Issus de différents horizons professionnels, plusieurs experts de l’architecture et du design reviennent sur le contexte de la création d’une des réalisations aéroportuaires les plus marquantes du XX^e siècle.

• Paul Damm, chef de la mission Mémoire de l’Aviation civile à la DGAC
• Jean-Christophe Dick, président-directeur général du Flight Path Museum LAX (Los Angeles International Airport)
• Thibault Lannuzel, docteur en histoire de l’art, antiquaire et expert
• Antoine Picon, directeur de recherches à l'Ecole nationale des Ponts et Chaussées et professeur à la Harvard Graduate School of Design
• Tânia Raposo, doctorante à Université Paris VIII /  Atelier National de Recherche Typographique
• Modérateur : Stéphanie Quantin-Biancalani, conservateur en chef du patrimoine, responsable de la collection d’architecture moderne et contemporaine, Cité de l’architecture et du patrimoine

Lieu : Auditorium, 18h30-20h30
Suivi d’un cocktail, hall About, 20h30