« Le métro, entre explorations, expérimentations et sensations », série de courts-métrages
Auditorium / Cycle cinéma et ciné-conférence Métro!
Programme de courts-métrages conçu par Hervé Bougon, co-fondateur du festival Close-up.
Jeux des reflets et de la vitesse, de Henri Chomette, Fr, 1923-25, 7’
Après une courte introduction d'objets tournoyants, un tunnel à peine éclairé dans lequel on fonce à toute vitesse. C'est une rame de métro aérien qui débouche au grand jour. Le métro prend ses virages à grande vitesse puis... débouche sur la Seine. Les ponts défilent. Retour au métro aérien puis, décadrée, la Seine à nouveau.
À la fois film scientifique, documentaire et balade onirique, Ghost Cell est une plongée en relief au cœur des entrailles d’un Paris organique vu comme une cellule au travers d’un microscope virtuel.
Daybreak Express, de DA Pennebaker, USA, 1953, 5’
Ce film ne raconte rien. Il ne s’encombre ni de dialogues, ni d'acteurs.
Les seuls personnages sont un train, une ville et le soleil qui se lève.
Ah, et un morceau de Duke Ellington.
La première nuit, de Franju, Fr, 1958, 20’
Après avoir suivi une camarade d'école, un enfant fugueur découvre le métro parisien et s'endort dans une station. Ce monde nouveau alimente ses rêves.
Métro, de Nadine Gomez, Canada, 2015, 17’
Du vrombissement de l’aération aux vastes plafonds qui le surplombe, Métro révèle un lieu d’une ampleur rare, à l’acoustique singulière et avec une présence humaine en mouvement constant. Ce film est une invitation à redécouvrir, dans ses plus surprenantes dimensions, cet univers intriguant et le souffle qui l’anime.
Paris Mental de Dominique Willoughby, Fr, 2019, 15’
Partie du projet au long cours « Paris Mental » : visions cinématographiques
expérimentales de la ville de Paris. Ici, deux aspects du métro parisien : aérien et souterrain, volant de Jaurès à Barbès-Rochechouart, et marchant dans le labyrinthe des couloirs souterrains de la station Place de Clichy.