« Errements d’un jardinier gâté », Louis Benech, paysagiste, Paris
Les Entretiens de Chaillot
Les Entretiens de Chaillot sont des conférences mensuelles d’un architecte, d’un urbaniste ou d’un paysagiste, français ou étranger, sur ses réalisations et ses projets, sa pensée, sa démarche, ses méthodes. Les Entretiens de Chaillot s’adressent à la fois aux professionnels et à un public plus large, curieux ou concerné.
« Très loin des possibilités théoriques, une démonstration à travers le temps et quelques photos plutôt que de longs discours chargés de bonne conscience vertueuse, dont les conclusions porteront sur la douceur à l’égard de notre terre pour nous procurer du plaisir.
Se projeter sur le rythme futur d’un lieu artificiel qui pourrait reprendre des vitesses de croisière autonomes, éviter l’assistance éternelle pour la survie, et ainsi débattre ou aborder le réchauffement climatique, les flores natives ou non, l’air du temps, l’histoire, le tout dans une bulle de légèreté et en s’amusant. » Louis Benech
Louis Benech est venu aux jardins par l’amour des plantes. Titulaire d’une maîtrise de droit, il a aussitôt choisi de travailler en Angleterre comme... ouvrier horticole aux célèbres pépinières Hillier, puis il est devenu jardinier dans une propriété privée de Normandie, avant d’entamer finalement sa carrière de paysagiste en 1985. En 1990, il est chargé, avec Pascal Cribier et François Roubaud, du réaménagement de la partie ancienne des Tuileries. Depuis, il a travaillé sur de nombreux jardins déjà établis, tels que ceux de l'Elysée, du Quai d'Orsay, de Courson, la roseraie de Pavlovsk à Saint¬Pétersbourg, le domaine impérial d’Achilleion à Corfou, le quadrilatère des Archives nationales, le parc du château de Chaumont-sur-Loire ou le bosquet du Théâtre d’eau dans les jardins du château de Versailles.
Pour chacune de ses réalisations, Louis Benech s’attache à harmoniser le projet paysager et l'environnement architectural ou naturel du site. Avec le souci de créer des jardins pérennes et avec une nécessaire préoccupation écologique, il conjugue l'esthétique végétale à l’écosystème donné, à l’usage qui sera fait du jardin et aux contraintes techniques de son entretien.