L'armillaire : la nature au jardin, du jardin au paysage
Captation de la conférence prononcée le 5 mai 2011
« Même si j’interviens aussi bien sur des projets liés au paysage que sur des jardins, je préfère le terme de jardinier à celui d’architecte-paysagiste. Car j’aime avant tout être au contact du sol et rencontrer les habitants. Je préfère observer les caractéristiques géologiques, les courants d’air, le ruissellement des eaux de pluie. Je découvre des indices supplémentaires en explorant les ronciers et en grimpant dans les arbres. Je préfère discuter avec les gens qui feront le lieu, que palabrer lors de réunions interminables avec les acteurs et décideurs du paysage " démocratique ". De plus, j’éprouve un réel plaisir à user du privilège du jardinier : ne pas être soumis à l’obligation de résultat contrairement au travail sur le paysage qui doit faire preuve d’une efficacité conforme au projet. »
Paris : Cité de l'architecture et du patrimoine, copyright 2011