Leçon à tirer au coeur d'un bidonville

Le 13 décembre 2012, le Pôle d’exploration des ressources urbaines engageait la construction d’une « ambassade » dans un bidonville habité par 150 personnes, en bordure de la nationale 7 à Ris-Orangis. Tel était le geste inaugural d’une action architecturale, artistique, littéraire, qui, jusqu’en août 2014, poursuivit l’hypothèse que construire valait mieux que détruire pour répondre aux questions politiques, sociales, sanitaires posées par la présence d’un
bidonville sur le territoire français.
Le Perou invite aujourd’hui les protagonistes de cette action : habitants du bidonville, militants, chercheurs, acteurs associatifs et institutionnels. Avec de multiples voix, contradictoires sans doute, il s’agit de débattre des leçons à tirer de cette action alors que l’hostilité fait toujours école, et que politiques d’expulsion et de destruction demeurent de rigueur. Afin que savoirs et savoir-faire soient transmis à d’autres et que l’hospitalité en vienne peut-être à faire école.

Avec les membres du Perou et :

• Maître Julie Bonnier, avocate au barreau de l’Essonne 
• Adela Covaci, Dragomir Covaci, anciens habitants de la place de l’Ambassade
• Jean-François Donati, Elisabeth Toullec-Merten, et Jean-Pierre Le Hen, Collectif des ambassadeurs des Roms
• Florian Huyghe, chargé de mission à la Fondation Abbé Pierre
• François Ménard, chargé de mission au Plan urbanisme construction architecture (Puca)
• Yveline Pouillot, Amnesty International Essonne
• Daniel Rouiller, Les Colib'Ris
• Bruno Six, directeur adjoint de la Direction des missions sociales de la Fondation Abbé Pierre
• Ramona Strachinaru, association Lieux possibles
• Bertrand Vallet, chargé de mission au Puca
• Joana Zimmermann, association Abrasso