œuvre du musée

Buste d'un Christ de Calvaire

Numéro d'inventaire

MOU.05397

Situation

Disparu

Galerie

Galerie des moulages

Date d'inscription à l'inventaire

1903

Précisions sur le numéro d'inventaire

Le moulage est noté comme disparu car à ce jour (en 2013) il n'a pas été localisé.

Statut

Propriété de l’État, Cité de l’architecture et du patrimoine, musée des Monuments français

Vue d'ensemble

© Cité de l'architecture et du patrimoine, Musée des monuments français, Paris

(Photo : Neurdein frères. 1914)

Auteur(s)

Auteur(s) de l'œuvre du musée

Meyerhuber, August - Karlsruhe - Allemagne (Mouleur)

Datation

1903

C'est par l'intermédiaire de Camille Binder, conservateur au musée des Beaux-Arts de Strasbourg, que Camille Enlart entre en contact avec August Meyerhuber, "Bildhaueur & Stukkator" à Karlsruhe (AMMF, dossier d'oeuvre, facture du 17/12/1903). Ce dernier vient de réaliser pour Strasbourg le moulage du crucifix de Baden-Baden en son entier. Un tel moulage ne pouvant entrer dans les collections du musée français qu'après autorisation de l'administration allemande, c'est finalement le buste de Christ, uniquement, qui est commandé. Camille Enlart demande l'autorisation pour l'acquisition au directeur des Beaux-Arts par une lettre du 27/11/1903: "Oeuvre de Nicolas de Leyden, cette figure fort intéressante viendrait s'ajouter très heureusement aux deux bustes que nous possédons déjà de cet artiste (...)". (AMMF, dossier d'oeuvre, correspondance). Il s'agit des bustes de l'ancienne Chancellerie de Strasbourg (MOU.00116 et MOU.00117).
Le moulage est envoyé au musée le 16/12/1903. La facture de 70 francs (épreuve et emballage), en date du 17/12/1903, est réglée à Meyerheber par Charles-Edouard Pouzadoux (AMMF, dossier d'oeuvre). Ce dernier est à son tour payé par l'administration à hauteur de 87 francs (AMN, 5HH5(4), arrêté du 30/12/1903).
Par arrêté ministériel du 26/12/1903, Pouzadoux reçoit 1275,75 francs pour l'installation du buste en salle. (AMN, 5HH(4)).

Description

Le Christ, couronné d'épines, profondément blessé au côté droit, agonise sur la croix qui s'élève sur un monticule rocheux.
Le moulage ne concerne que le torse squelettique et le visage douloureux du Christ, qui cristallisent la souffrance du sacrifice en une expressivité propre à Nicolas de Leyde. La couronne d'épines profondément creusée, les longs cheveux traités en mèches épaisses, le torse tiraillé sont représentatifs de l'art extrêmement réaliste de ce sculpteur.
Une liste établie dans les années 1930 au musée de Sculpture comparée (qui s'apprête devient musée des Monuments français en 1937) range cette statue parmi les œuvres étrangères "sous l'influence de l'art français".

Dénomination