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œuvre du musée

Porte dite "Porte Miégeville"

Numéro d'inventaire

MOU.07123

Situation

Exposé

Statut

Propriété de l’État, Cité de l’architecture et du patrimoine, musée des Monuments français

Auteur(s)

Auteur(s) de l'œuvre du musée

Datation

Janvier 1938-Septembre 1938

AMMF dossier d'oeuvre : La soumission pour l'exécution de ce moulage par l'entreprise Camille Garnier est datée du 13 janvier 1938. Le visa est, quant à lui, daté du 21 janvier 1938. Une pièce d'archive du 15 septembre 1938 indique que la réalisation s'est élevée à 80000 francs (estampage et moulage de l'ensemble de la porte, pose au musée des Monuments français, compris emballage, transport, échafaudages à Toulouse au musée). La date d'entrée du moulage dans les collections fixe le terminus post quem au mois de septembre 1938.

Description

Dénomination

Description du décor

La porte Miégeville, sur le flanc sud de l'édifice, est le plus ancien portail à linteau et tympan historiés attesté en France. Au linteau, les apôtres assistent à l'Ascension du Christ représenté au tympan. La porte est encadrée par saint Pierre, à droite, et saint Jacques le Majeur, à gauche. Le relief situé au-dessous de saint Pierre décrit la chute de Simon le Magicien, ainsi que le précise l'inscription latine "Egaré par son art magique, Simon succombe à ses propres armes". Ce thème iconographique, pendant négatif de l'Ascension, met en scène le sort réservé aux faux prophètes. La signification des scènes associées à saint Jacques est hypothétique. Le relief situé au-dessus de l'apôtre pourrait représenter le mage Hermogène et son disciple Philète, tous deux convertis par saint Jacques le Majeur. Le moulage témoigne des modifications apportées par Eugène Viollet-le-Duc lors de la restauration de la basilique entreprise entre 1860 et 1879.

Matières

  • Plâtre
  • Patine

Dimensions

Prof. : 238 cm

H : 860 cm; l : 700 cm

œuvre de référence

Portail

Datation

Vers 1100

Emplacement dans l'édifice

Façade sud

Edifice de référence

Toulouse - Basilique Saint-Sernin

Localisation

Toulouse, Toulouse, Haute-Garonne, Midi-Pyrénées, France

Datation
Vers 1080
Précisions sur l'historique
La basilique romane s’élève à l’emplacement d’une construction paléochrétienne édifiée autour de 400 sur le lieu présumé du martyre de saint Saturnin qui se déroula vers 250. La construction romane s’inscrit dans un contexte économique, politique et religieux particulièrement favorable. En effet, le XIe siècle constitue à Toulouse une période prospère durant laquelle le comte de Toulouse et l’évêque ont soutenu conjointement la réforme grégorienne. La reconstruction de Saint-Sernin fut entreprise pour accueillir la foule grandissante des pèlerins venus se recueillir auprès du tombeau de saint Saturnin.
Le chantier fut engagé probablement dans le troisième quart du XIe siècle mais la date exacte de son début reste inconnue. La construction commença par les parties orientales : les murs extérieurs du chevet, les chapelles du déambulatoire et le transept. Le chevet et les croisillons du transept furent probablement achevés lors de la consécration de l’édifice par Urbain II le 24 mai 1096. La construction se poursuivit ainsi, à partir de 1100, par l’élévation du pourtour de la nef et du massif occidental. Le style des chapiteaux des dernières travées de la nef indique que cette partie de l’édifice a été voûtée autour de 1250-1260. La construction est toutefois achevée bien plus tard : la tour sud de la façade occidentale connaît sa forme actuelle au XVIe siècle et la tour nord n’est complétée symétriquement qu’entre 1927 et 1929.

Mise à jour le 02/05/2016

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