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Écrire l'architecture : faire et refaire

Captation de la lecture musicale organisée autour de l'exposition "Paul Andreu. L’architecture est un art", le 02 mai 2024 à l'auditorium de la Cité de l'architecture et du patrimoine

Borel Julien
(19..-....) Monteur, Metteur en scène ou réalisateur
Eghels Nadine
Directeur de publication
Marthouret François
(1943-....) Narrateur
Lenzi Silvia
(19..-....) Interprète
Dichy Albert
(1952-....) Commentateur
Rambert Francis
(1954-....) Commentateur

Au sein de l'auditorium de la Cité, une lecture musicale du recueil d'essais « Faire et refaire » composé par Nadine Eghels à partir d'une cinquantaine de textes sélectionnés parmi l'imposant corpus laissé par Paul Andreu.. Tout au long de sa carrière d’architecte, Paul Andreu n’a cessé d’écrire. Des textes liés à l’architecture, à sa pensée et à sa pratique, d’autres qui s’en affranchissent délibérément, essais, récits, romans. Ils témoignent de la richesse du parcours de celui qui fut toujours porté par « le désir d’architecture ». Ils sont aussi l’occasion d’aborder des thèmes chers à l’ingénieur tels le dessin, les mathématiques, les flux et les passages, ou encore la culture, l’écriture, le temps et l’espace. Il s‘agit ici d’une réflexion sur la création – réflexion in progress d’un homme qui s’interroge, qui doute, qui fait et refait, sans jamais se départir d’une forme de clairvoyance, d’un regard toujours plus fin sur le monde dans lequel il évolue et qu’il modifie par son oeuvre. Dans ce recueil d'essais, Faire et refaire (Editions Alma), il y est question d'architecture, mais aussi de culture, de paysage, de média, d'espace, de passé et de futur, de développement et d'intériorité, d'écriture et de peinture. De la vie, dans son évidence et sa diversité. « Le moment de l’architecture, c’est celui où l’interrogation et le désir font naître du doute un projet, qu’il faudra, dans un long travail d’élaboration, comprendre, dégager, élucider, découvrir, dévoiler. Rien je crois ne peut diminuer l’incertitude de ce moment, rien ne permet de l’aborder avec assurance (…). Libérer l’architecture de ce qui la relie au monde de l’économie, de la technique, de la politique, n’aurait aucun sens, et ce serait un terrible aveuglement que de ne pas voir tous les liens qu’elle a avec les autres arts, avec la science, avec la philosophie, avec la littérature et la poésie. » La lecture sera suivie d’un échange avec Albert Dichy, Nadine Eghels, Francis Rambert.