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L’architecture de Paul Andreu en Asie : les leçons du Japon et de la Chine

Captation de la conférence organisée autour de l'exposition "Paul Andreu. L’architecture est un art", le 25 avril 2024 à l'auditorium de la Cité de l'architecture et du patrimoine

Borel Julien
(19..-....) Monteur, Metteur en scène ou réalisateur
Quantin-Biancalani Stéphanie
(1982-....) Metteur en scène ou réalisateur
Aymard Diane
(19..-....) Présentateur
Nussaume Yann
Commentateur
Clément Pierre
(1941-....) Commentateur
Robain Martin
(1943-....) Commentateur

Au tournant des années 1990, alors que les pays asiatiques s’ouvrent économiquement aux pays occidentaux, Paul Andreu figure parmi les premiers architectes français qui réussissent à faire valoir leur expertise sur le continent, d’abord au Japon, puis en Chine. Dans le cadre de l’exposition « Paul Andreu. L’architecture est un art », cette table-ronde interroge les apports multiples que représente l’Asie dans la carrière de l’architecte. Après l’aérogare 1 de Roissy-Charles-de-Gaulle, l’Opéra de Pékin est sans doute une des réalisations les plus emblématiques et notoires de l’œuvre de Paul Andreu. De la fin des années 1980 jusqu’à son décès en 2018, l’Asie a été un territoire propice aux expérimentations de l’architecte, à la base d’une refondation personnelle et professionnelle, tant dans ses références, qu’au niveau programmatique et formel. Si Paul Andreu conçoit sous l’égide d’Aéroports de Paris plusieurs projets aéroportuaires au Japon, en Chine ou en Corée, il y réalise aussi nombre de projets culturels, sportifs ou commerciaux, alors que de rares agences françaises réussissent également à s’implanter en Chine, telles Arte Charpentier et Architecture Studio. Plusieurs spécialistes de la Chine et du Japon, chercheurs et architectes, reviennent sur l’émergence d’architectes français sur la scène asiatique, à la faveur d’une politique d’ouverture et d’échanges économiques et techniques.