Henry Bernard (1912-1994) architecte et urbaniste : le phénomène monumental
La mémoire en œuvre. Recherche et archives d’architecture.
Dans le cycle "La mémoire en œuvre. Recherche et archives d’architecture", le Centre d’archives d’architecture invite des doctorant-e-s ou de jeunes docteurs, au terme de leur recherche, à montrer comment l’architecture et les architectes émergent à partir du travail sur les archives.
Maison de la Radio en construction avec la tour Eiffel au loin.
"Henry Bernard se distingue comme étant le plus illustre inconnu des architectes et urbanistes de la France de la seconde moitié du XXe siècle. Premier grand prix de Rome en 1938, auteur d’œuvres – et notamment d’une série de mégastructures – citées dans la littérature mondiale, figure protéiforme autant marginale qu’intégrée, l’architecte fut et reste pourtant ignoré par toute une branche de l’historiographie. Contrairement à ses confrères, il ne bâtit quasi aucun logement. Son intérêt résidait dans la monumentalité d’édifices construits pour « la Nation ».
Cette conférence propose une synthèse de sa carrière selon une approche monumentale et aborde plus largement la question de la monumentalité pendant la seconde moitié du siècle dernier".
Intervenant : Léo NOYER-DUPLAIX, est historien de l’architecture et de l’urbanisme, chercheur associé au Centre André Chastel, laboratoire de recherche en histoire de l’art (UMR 8150, Sorbonne Université/CNRS/ministère de la Culture) et membre associé au laboratoire de recherche en architecture (LRA) de l'ENSA Toulouse. Il achève sa thèse à l’Université de Genève en codirection avec l’École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) en Suisse.
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Maison de la Radio en construction avec la tour Eiffel au loin.
