Festival Close-Up

Close-Up se déroule du 11 au 18 octobre, sur plusieurs lieux, à Paris et en Ile-de-France.

PROGRAMME :

Samedi 15 octobre

• 14h30-16h : Naissance d’un hôpital (France - 1991 - Documentaire de Jean-Louis Comolli - 1H07) / Rencontre. Séance présentée par Frédéric Sotinel, architecte

L’Assistance publique, il y a quelques années, a décidé la construction d’un grand hôpital pour enfants. L’architecte Pierre Riboulet, dont le projet est retenu, tient le journal de son travail, pendant 5 mois, de mai à octobre 1980. On y voit un hôpital d’un type nouveau naître sur le papier, avec, à l’horizon, la création d’un lieu de vie, ouvert à la ville et à la lumière, capable de surmonter l’angoisse.

• 16h30 - 19h : « On ne va pas se quitter comme ça » / Hommage exceptionnel à Jean-Louis Comolli. Coordination et mise en jeu par Laurent Roth. La séance sera suivie d’un cocktail.

Le Festival Close-up souhaite rendre hommage à Jean-Louis Comolli, disparu le 19 mai dernier. Un hommage qui souligne l’affinité du penseur-cinéaste avec toutes les formes de l’urbain. Après un hommage musical par le célèbre jazzman Michel Portal et une lecture à 6 voix par Dominique Cabrera, Isabelle Le Corff, Vincent Dieutre, Emmanuel Mouret, Claudio Pazienza et Laurent Roth, Close-up proposera de redécouvrir l’un de ses premiers films, peu connu : On ne va pas se quitter comme ça (1981), consacré aux danseurs et danseuses de La Boule rouge, bal de la rue de Lappe à Paris aujourd’hui disparu…

• 20h - 22h : L'emmuré de Paris (- France - 2022 - Fantaisie documentaire de Laurent Roth - 1H15). AVANT-PREMIÈRE. En présence de Laurent Roth et Antoine de Baecque, critique.

Post-scriptum à La Jetée de Chris Marker photographié dans le Paris post-attentats, L’Emmuré de Paris se veut souvenir de l’avenir. Laurent Roth lâche son personnage asilaire dans le quartier de La Villette pour une enquête dont le thème apparent touche à l’absurde : le recensement méthodique des arcs, arceaux et arcades dans l’architecture du quartier.

Dimanche 16 octobre

• 14h - 15h30 : Hyderabad (en présence de Christian Barani - France - 2020 - Documentaire de Christian Barani - 1H10 – VO). En présence de Christian Barani.

Durant 7 jours, Christian Barani a dérivé au gré du hasard dans la psycho-géographie de différents quartiers d’Hyderabad, capitale de l’État du Télangana, au sud de l’Inde. Ville chargée d’histoire, Hyderabad compte aujourd’hui 9 millions d’habitants, répartis à égalité entre hindous et musulmans. De par un accroissement urbain non maîtrisé, ses lacs sont désormais pollués jusqu’à ne plus pouvoir servir de source d’approvisionnement en eau potable et ses grands rochers sacrés, qui rythmaient le paysage de la ville, ont été broyés, pour la plupart sous la pression des constructions contemporaines. Réalisé en 2017 et monté au printemps 2020 grâce au temps « libéré » par le confinement, le cinéaste dévoile pour Close-Up ce documentaire inédit, témoignage exceptionnelle de son expérience.

• 15h30 - 18h15 : Cabanyal année zéro (en présence de Frédérique Pressmann - France - 2019 - Documentaire de Frédérique Pressmann - 2H13 - VOSTFR). Rencontre avec Frédérique Pressmann

Après avoir enfin sauvé leur quartier d’une destruction programmée, les habitant.e.s d’El Cabanyal à Valence, en Espagne, s’attellent à sa reconstruction en partenariat avec leur nouveau maire. C’est l’heure des espoirs et des utopies, et tou.te.s rêvent ensemble à un projet de ville meilleure. Mais de nouvelles difficultés apparaissent bientôt. En suivant plusieurs figures du quartier, le film propose une chronique intime d’une micro-société qui tente de maintenir son humanité face au rouleau compresseur d’une modernité hors de contrôle…

• 18h30 - 19h45 : Ciné-conférence « Le regard cinéma » / par Pierre-Louis Faloci

Dans le cadre de son exposition Pierre-Louis Faloci. Une écologie du regard, l'architecte montrera par de courts extraits, en image fixe ou image mouvement, en quoi le rapport du cinématisme et de l’architecture prend aujourd’hui une importance majeure. Il s’agit ici de la recherche d’une écologie du regard en complément d’une attitude écologique globale qui est désormais un devoir pour tout architecte.