Une Bourse de commerce qui devient musée d’art contemporain ; une scène nationale qui trouve, enfin, son écrin ; des logements étudiants installés sur un parking… le podcast « Archi intéressant » emmène l’auditeur sur le terrain découvrir des bâtiments en France et à l’étranger.
Pour sa saison 3 et en lien avec notre exposition « Il était une fois les stades » , le podcast « Archi intéressant » s’intéresse aux lieux les plus connus du sport : les stades !
Saison 3 - EP 5/5 : “Au Groupama Stadium près de Lyon, on a monté une ville éphémère pour un concert”
Lorsqu’ils font leur apparition en France, les stades sont consacrés au sport : courses cyclistes, football, rugby,... Mais les coups de sifflets laissent peu à peu une place aux riffs de guitare. En France, il faut attendre la fin des années 80 pour que les stars de la chanson se produisent dans ces immenses enceintes. Michael Jackson puis les Rolling Stones, U2, Beyoncé mais aussi Johnny Hallyday, Mylène Farmer ou encore Indochine ont fait vibrer des dizaines de milliers de spectateurs installés dans les tribunes transformées en gradins et sur la pelouse muée en fosse. Pour ces concerts XXL, les mises en scène se réinventent, le nombre de techniciens est décuplé, les prouesses techniques s’imposent pour proposer une expérience hors norme. La modernisation des stades, à l’image du Groupama Stadium de Lyon, sorti de terre en 2016 et propriété de l’Olympique Lyonnais, permet au public d’assister à ces grandes messes musicales, en communion avec les artistes.
Saison 3 - EP 4/5 : “Le Vélodrome est le seul espace qui réunit tous les quartiers de Marseille”
En 1937, Marseille se dote d’un monument appelé à devenir un emblème de la ville : le Vélodrome. Situé dans le 8e arrondissement de la ville, le Stade est dédié aux sports d’équipe mais il accueille aussi des événements exceptionnels - concerts ou meetings politiques. Avec sa forme de corbeille soigneusement édifiée, ses poulies qui soutiennent la toile, ses larges virages, le Vélodrome devient la maison de tous les Marseillais et de leur équipe, l’Olympique de Marseille (OM). Le maillot sur les épaules, les supporters forment une même équipe, fière de ses couleurs et de représenter la Cité phocéenne. A chaque match, les inégalités sociales s’effacent derrière les chants et les banderoles.
Saison 3 - EP 3/5 : "L'ambiance au stade Bollaert-Delelis, c'est quasi religieux"
Avec l’essor du sport, les stades deviennent des lieux de communion. A chaque match, victoire et défaite transportent les spectateurs. Chants, banderoles, oriflammes, ola,... enflamment les tribunes et permettent de soutenir les équipes sur le terrain. Comme au stade Bollaert de Lens dont l’histoire est intimement liée à celle de la Compagnie des Mines voisine. Sa construction est d’ailleurs confiée à 180 mineurs et il voit le jour en 1933, devenant l’antre du “Racing Club de Lens”. Après plusieurs étapes de modernisation et un rachat par la ville, le stade propose aujourd’hui des tribunes debout sans siège permettant à la ferveur des supporters de s’exprimer pour soutenir les “ Sang et Or”.
Saison 3 - EP 2/5 : “Le Parc des Princes répondait à un défi”
1972. Paris voit sortir de terre deux infrastructures qui vont devenir majeures dans le paysage parisien : le périphérique, surmonté dans l’ouest de la ville par un nouveau Parc des Princes, dernière évolution du vélodrome d’origine, laboratoire du sport spectacle. Plus grand stade français jusqu’en 1998, le Parc des Princes impose son infrastructure de béton brut et ses portiques majestueux, signés par l’architecte Roger Taillibert. Le projet exploite les contraintes du site, tout en imposant son identité. Deux ans plus tard, cette enceinte avant-gardiste devient le terrain de jeu du Paris-Saint-Germain (PSG), son club devenu résident. Imaginé pour accueillir le football et le rugby, la transformation du vélodrome d’origine répondait à un défi et s’imposa vite comme un emblème de la modernisation du territoire.
Saison 3 - EP 1/5 : "Un stade en ville, c'est rare et celui de St-Ouen est un cas exceptionnel"
Au début du XXe siècle, les stades fleurissent dans toute la France et participent à la conception des villes modernes. Ils permettent l’accès au sport “au pied de la maison”. Au départ simples terrains de pelouse, ils se modernisent et s’embellissent. Le sport n'est plus uniquement réservé aux élites, il est désormais accessible à tous. Populaire, festif, familial, le stade Bauer de Saint-Ouen en est un exemple. Il sort de terre en 1909, au milieu des habitations et terres cultivables. Toits, clochers, église,...depuis les tribunes, la ville s’offre aux spectateurs. Les soirs de matchs, les habitants peuvent assister de chez eux aux rencontres. A l’origine baptisé “Stade de Paris”, son histoire est indissociable du club du “Red Star”. Ces joueurs, souvent issus du milieu ouvrier, créent un véritable engouement auprès de la classe populaire.
Saison 2 - EP 7/7 : comment un ancien site olympique a popularisé le sport
En 1972, Munich, en Allemagne, accueillait les Jeux olympiques. Cinquante ans plus tard, la faculté des sciences du sport et de la santé, partie de la « TUM », s’est installée sur ce site mythique, grandement réaménagé. Sous une construction lumineuse et légère, en bois, ont été réunis des salles de sport, de conférences, des instituts de recherche, et même la cafétéria et la bibliothèque. Un chantier mené malgré une contrainte de taille : la pratique sportive devait continuer malgré les travaux. Originalité du lieu : à partir de 17 heures, les portes s’ouvrent à tous les publics. L’esprit des JO est-il maintenu avec ce site, mis au goût du jour par le cabinet d’architectes Dietrich Untertrifaller ? Eléments de réponse dans ce podcast, avec le reportage de la journaliste Marjolaine Koch.
Saison 2 - EP 6/7 : comment un ancien hangar à ballons dirigeables est devenu un lieu culturel
Pour cet épisode, prenons la direction les Hauts-de-Seine, et plus précisément de Meudon, pour découvrir la réhabilitation d’un hangar du XIXe siècle. Il a servi tour à tour d’abri pour ballons dirigeables, de Musée de l’air et de l’espace, avant d’être laissé à l’abandon. Jusqu’à ce que les entrepreneurs et mécènes Frédéric Jousset et Didier Gouband décident de reconvertir ce monument historique en un lieu culturel et événementiel : le Hangar Y. Un lieu qui s’organise autour du vaste hangar, mais aussi du parc qui l’entoure, imaginé par Le Nôtre, et des sous-bois. L’agence Data Architectes a-t-elle réussi à le rendre accueillant ? L’alliance entre culture, nature et patrimoine est-elle réussie ? Eléments de réponse dans ce podcast, avec le reportage du journaliste Clément Baudet.
Saison 2 - EP 5/7 : comment des architectes imaginent les écoles de demain
Pour cet épisode, direction Nantes, et plus précisément l’île de Nantes, un des onze quartiers de la ville, situé en plein centre et bordant la Loire. Longtemps appelée « île Beaulieu » et laissée à l’abandon pendant des années, ce quartier est devenu depuis les années 2000 un territoire en pleine rénovation urbaine. Il pullule de fablab, de foodlab et autres expérimentations. Il semblait donc propice à accueillir l’école de design de la ville. Un projet mené par les agences Marc Mimram et GPAA. A l’heure du travail à distance, l’Ecole de design Nantes Atlantique répond-elle aux attentes des étudiants ? Eléments de réponse dans ce podcast avec le reportage de la journaliste Marjolaine Koch.
Saison 2 - EP 4/7 : comment des logements ont été créés au-dessus d’une station de métro
Pour cet épisode, direction le Grand Paris, et plus précisément… une station de métro. Extension de la ligne 4 ouverte en janvier 2022, la station Barbara, dans le sud de Paris, se trouve à la frontière entre les villes de Montrouge et de Bagneux. Et juste au-dessus de cette station a été installé un foyer de trente-neuf logements. Ils ont été imaginés par le bailleur RATP Habitat et l’architecte Camille Salomon pour accueillir de jeunes travailleurs. Cinq niveaux de logements construits au-dessus de plusieurs niveaux de vide. Un défi ! Comment l’architecte l’a-t-elle relevé ? Eléments de réponse dans ce podcast, avec le reportage du journaliste Clément Baudet.
Saison 2 - EP 3/7 : comment une ancienne verrerie a retrouvé son prestige d’antan
Cap sur l’Est : rendez-vous à Meisenthal, en Moselle, dans une vallée profonde du nord des Vosges. Là-bas, en 1704, s’était installée une verrerie. Son implantation marque le début de la sédentarisation d’une profession jusque-là nomade. Longtemps les artisans y ont travaillé le verre et le cristal, jusqu’à ce que la seconde guerre mondiale et la production de masse fassent plonger l’activité de la verrerie. L’agence américaine So-Il et les Français de Freaks architecture ont été chargés de redonner vie à l’ancienne fonderie, en alliant artisanat et culture. Aujourd’hui, le lieu rassemble un atelier de fabrication du verre, une moulothèque, mais aussi une salle de spectacles et un espace d’exposition. Les architectes ont-ils réussi à allier modernité et préservation du passé industriel ? Eléments de réponse dans ce podcast, avec le reportage de la journaliste Marjolaine Koch.
Saison 2 - EP 2/7 : comment Lausanne a créé un véritable « quartier des arts »
Pour le deuxième épisode de sa saison 2, le podcast « Archi intéressant », vous emmène en Suisse. En bordure de la gare de Lausanne, un véritable « quartier des arts » a pris forme. C’est l’association de trois institutions culturelles vaudoises qui a permis à ce projet d’émerger : le Musée cantonal des beaux-arts, celui de la photographie (Photo Elysée) et celui du design et des arts appliqués contemporains (le Mudac). Trois musées aux histoires et aux identités différentes, qui ont mutualisé leurs ressources pour se réunir, sous la férule des architectes de l’agence barcelonaise Barozzi Veiga dans un premier temps, et de l’agence portugaise Aires Mateus dans un second. Appelé « Plateforme 10 », l’ensemble s’étend sur 25 000 m² le long des voies ferrées, en lieu et place d’anciens entrepôts ferroviaires. Cette association est-elle convaincante ? Lausanne a-t-elle réussi son pari culturel ? Éléments de réponse dans ce podcast avec le reportage du journaliste Clément Baudet.
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Saison 2 - EP 1/7 : comment la BNF a réinvesti sa bibliothèque historique dans le centre de Paris
Pour lancer cette nouvelle saison du podcast « Archi intéressant », direction le 2e arrondissement de Paris. Là se dresse le site historique de la Bibliothèque nationale de France (BNF), appelé le Quadrilatère Richelieu. Vieux de trois siècles, il a vu défiler de nombreux architectes, qui l’ont agrandi et réaménagé peu à peu. Zoom sur le dernier projet, mené par les architectes Bruno Gaudin et Virginie Brégal. Sur ce site, de presque 60 000 mètres carrés, réagencé et mis aux normes se côtoient désormais documents, chercheurs et grand public. Fier de son histoire, le Quadrilatère Richelieu a-t-il trouvé la cohérence et l‘unité qui lui manquaient ? Les agencements apportés n’ont-ils pas dénaturé ce lieu historique ? Eléments de réponse dans ce podcast, avec le reportage de la journaliste Marjolaine Koch.
Saison 1 - EP 7/7 : la résidence étudiante de Saclay, des logements posés sur un parking
Une résidence universitaire posée sur un parking dans le quartier de l’École polytechnique de Saclay (Essonne). Ce programme avait de quoi faire peur. Il a pourtant inspiré à l’agence Bruther (et à leurs associés belges Baukunst) une architecture flexible, capable d’accompagner les évolutions des usages. Si les voitures étaient amenées à disparaître, le parking au rez-de-chaussée pourrait se transformer en logements pour accueillir de nouveaux étudiants. Avec une structure en U, un jardin, de la couleur dans les étages et un vaste espace de rencontre, ce bâtiment tout en courbe rappelle l’esprit de Le Corbusier ou d’Oscar Niemeyer.
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Saison 1 - EP 6/7 : le nouveau siège de l’Office national des forêts, des bureaux en harmonie avec la nature
À Maisons-Alfort, le siège social de l’Office national des forêts est installé sur le site de l’École nationale vétérinaire d’Alfort. Sa particularité : une structure en bois –venant en majorité des forêts domaniales gérées par l’Office. Et le bâtiment de 7 600 m2 – pensé par Vincent Lavergne Architecture Urbanisme et l’Atelier WOA – se veut écologique et design pour accueillir ses 365 agents.
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Saison 1 - EP 5/7 : « Le Porte-Vue » de Château-Thébaud, un voyage au-dessus des vignobles
Château-Thébaud en Loire-Atlantique, pays du muscadet. De part et d’autre d’un cours d’eau qu’on appelle la Maine, s’étendent les coteaux de ce vin blanc sec qui se développe aujourd’hui pour monter en gamme. Il faut prendre un peu de hauteur et se hisser sur un belvédère qui domine la vallée pour découvrir ce paysage viticole. Ce belvédère est une structure en acier Corten qui se déplie sur trente mètres, dont vingt au-dessus du vide. Une prouesse technique et architecturale qui se fond dans le paysage. Cette installation a été imaginée en 2016 dans le cadre du « Voyage dans le vignoble », un parcours artistique proposé sur le modèle du « Voyage à Nantes ». Elle est l’œuvre d’Emmanuel Ritz. Cet architecte a choisi de l’appeler Le Porte-Vue, car elle offre à ceux qui s’y engagent un panorama exceptionnel et, comme il l’espérait, elle magnifie la nature par l’architecture.
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Saison 1 - EP 4/7 : le Musée Albert-Kahn de Boulogne-Billancourt, une plongée hors du temps entre art et nature
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À Boulogne-Billancourt, dans le sud-ouest de Paris, il passe presque inaperçu depuis la rue. Le Musée départemental Albert-Kahn est niché dans un écrin de verdure, propice à l’évasion et à la poésie. Pour restaurer les huit pavillons qui constituaient les lieux et construire un véritable vaisseau amiral, l’architecte japonais Kengo Kuma a imaginé les espaces par paliers successifs, en utilisant principalement du bois. Il a installé des coursives extérieures, des persiennes et des claustras pour donner du relief aux façades, et une structure principale en forme d’origami. Une architecture qui favorise, finalement, la porosité entre intérieur et extérieur pour découvrir le clou du spectacle : le jardin, partie intégrante du musée.
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Saison 1 - EP 3/7 : La Comédie de Clermont-Ferrand, une scène nationale ouverte sur l’extérieur
Pendant des années, celle que l’on surnomme la Cité du pneu a été la dernière ville française avec une scène nationale… sans lieu dédié et adapté. Les spectateurs naviguaient de salles en salles pour découvrir les spectacles qui se jouaient. Jusqu’à ce que La Comédie de Clermont voie le jour, vingt-deux ans après sa création… dans une ancienne gare routière. Cette gare avait été construite dans les années 1960 par un certain Valentin Vigneron – élève d’Auguste Perret, le spécialiste du béton armé. En 2021, elle fait sa mue pour devenir un lieu culturel signé par l’architecte portugais Eduardo Souto de Moura, un artiste de la greffe. Entre conservation de l’héritage et volonté d’adaptation, le lieu dispose aujourd’hui de deux salles de spectacles, d’un studio de répétition, de salles de médiation, d’une brasserie et de bureaux administratifs…
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Saison 1 - EP 2/7 : le Musée dépôt Boijmans Van Beuningen de Rotterdam, un accès illimité aux œuvres conservées
Ce musée est le plus ancien de la ville. Il regroupe la collection d’art de l’avocat Frans Jacob Otto Boijmans – léguée en 1849 – et celle de l’homme d’affaires Daniel George van Beuningen. Des œuvres qui courent du Moyen Âge au XXIe siècle. Au total, plus de 150 000 pièces – peintures, dessins, statues, porcelaines ou photos… Beaucoup trop pour un seul musée ! Résultat : seuls 10 % sont exposés. Alors, à partir de 2005 et après réflexion, il est décidé de construire un nouveau bâtiment, dans les jardins du musée, en plein centre ville. Sa mission : ouvrir aux visiteurs les portes des réserves et leur permettre de découvrir la quasi-totalité des œuvres. Un projet confié au cabinet rotterdamois MVRDV.
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Saison 1 - EP 1/7 : la Bourse de commerce de Paris, de halle aux blés à musée d’art contemporain
Au cœur des Halles se dessine à l’horizon un immense dôme. Celui de la Bourse de commerce. Ancienne halle aux blés puis bâtiment de la chambre de commerce et d’industrie de Paris, le bâtiment est devenu, en 2021, après cinq ans de chantier, un musée d’art contemporain. Le nouveau musée de la collection Pinault en France. L’aboutissement d’une vie et l’un des symboles de la métamorphose du quartier, à deux pas du Musée du Louvre et du Centre Pompidou. Avec sa coupole de métal et de verre datant de 1812 et sa forme circulaire, le bâtiment a, d’un côté, conservé les traces du passé, de l’autre, il s’est modernisé grâce à l’architecte japonais Tadao Ando. Une rénovation qui avait deux objectifs : respecter la construction originale et lui permettre de remplir ses nouvelles fonctions…
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