œuvre du musée
Le prophète Michée
Numéro d'inventaire
MOU.06750
Situation
Exposé
Galerie
Date d'inscription à l'inventaire
1926
Statut
Propriété de l’État, Cité de l’architecture et du patrimoine, musée des Monuments français
Base, niche et statue du prophète Michée de la cathédrale Sainte-Cécile à Albi
© Cité de l'architecture et du patrimoine, Musée des monuments français, Paris
(Photo : Bordes, David. 2007)
Auteur(s)
Auteur(s) de l'œuvre du musée
Datation
Mai 1926-Novembre 1926
Estampage à la terre glaise
Description
Dénomination
Description du décor
Barbu, vêtu du costume des acteurs de mystères, ayant sur la tête un turban dont les pans retombent de chaque côté, Michée porte un phylactère avec l'inscription : "EN VOCABUNT (INVOCABUNT) OMES (OMNES) NOMEN DOMINI ET SERVIENT" ("Ils invoqueront le nom du Seigneur et deviendront ses serviteurs"), Sophonie, 3, 9.
La statue se trouve dans une niche. Elle est posée sur un socle orné de petites arcatures flamboyantes, et surmontée d'un dais flamboyant.
Matières
- Plâtre
- Patiné
Dimensions
Prof. : 68 cm
H : environ 650 cm; l : 128 cm
œuvre de référence
Le prophète Michée
Datation
1500
Emplacement dans l'édifice
Clôture du chœur, montant droit de la porte latérale sud
Edifice de référence
Albi - Cathédrale Sainte-Cécile
Localisation
Albi, Tarn, Midi-Pyrénées, France
Le chantier se déroula d’est en ouest ; vers 1340, l’abside et les sept travées orientales de la nef étaient terminées et l’édifice fut voûté avant la fin du siècle. C’est l’évêque Louis d’Amboise (1474-1503), qui initia, dans un contexte politique et spirituel très différent de celui qui avait vu la cathédrale se construire, l’enrichissement des aménagements intérieurs de l’édifice par la commande de la construction de la monumentale clôture de chœur. Cette dernière, toujours en place dans la cathédrale est conçue sur le modèle d’une église en miniature : elle présente une façade de cinq travées – le jubé – un porche, une nef de quatorze travées terminée par une abside à cinq pans. Chaque travée est délimitée par des piliers entre lesquels s’étendent des panneaux qui comportent des baies, aveugles ou à claire-voie. Le décor, issu du vocabulaire architectural du gothique flamboyant, évoque une dentelle de pierre. La statuaire, enfin, prend place dans des niches aménagées au niveau de chaque pilier et des frontons des portes. A l’extérieur de la clôture, au nord et au sud, se déploie le cortège des patriarches, rois et prophètes, identifiés par leur nom ou le texte inscrit sur le phylactère qu’ils présentent. Seules deux figures féminines prennent place parmi eux : Judith et Esther.
Mise à jour le 04/02/2021