œuvre du musée
Sorela, P.U.U. potzdim 1935, Baroy, ruzova cerna
Numéro d'inventaire
2010.20.161
Situation
En réserve
Statut
Propriété de l’État, Cité de l’architecture et du patrimoine, musée des Monuments français
Sorela, P.U.U. potzdim 1935, Baroy, ruzova cerna
© Cité de l'architecture et du patrimoine, Musée des monuments français, Paris
(Photo : Cité de l'architecture et du patrimoine, Musée des monuments français, Paris.)
Datation
1935
Description
Cette photographie documente un stand consacré au produit cosmétique tchèque "Sorela", sans doute lors d'une exposition précédente, comme semble l'indiquer la date 1935. Henri Delacroix et Bernard Héger, qui ont travaillé sur le projet du pavillon de l'industrie artistique (non réalisé) pour l'Exposition internationale des arts et techniques de 1937 à Paris ont pu s'en inspirer pour dessiner les stands à l'intérieur du bâtiment.
Dénomination
Techniques
- Néant
Dimensions
H : 17,4 cm; L : 23,5 cm
montage sur carton 36,5 x 28 cm
Inscription
Néant.
œuvre de référence
Auteur
Datation
1937
Edifice de référence
Pavillon de l'industrie artistique de la Tchécoslovaquie
Localisation
Exposition internationale des arts et techniques de 1937, Paris, Ile-de-France, France
Précisions sur la réalisation
Cet édifice est un des pavillons commerciaux réalisés dans le cadre du "Parc des attractions" de l'exposition et installés entre le quai de la Conférence et la cours Albert 1er. Au départ destiné à promouvoir seulement la bière "Pilsen urquell", sa vocation s'élargit à la fin de l'année 1936 à la valorisation de l'ensemble des produits tchécoslovaques. Le pavillon de la bière "Pilsen Urquell" devait à l'origine prendre la forme d'une péniche amarrée au bord de la Seine. Georges Goldberg et Henry Delacroix, chargés en 1936 de réaliser ce pavillon, dessinent néanmoins un pavillon fixe sur les quais. Leur travail sur ce projet correspond aux premières recherches formelles et constitue l'ébauche de ce qui sera finalement baptisé "Pavillon de l'industrie artistique de Tchécoslovaquie". Georges Goldberg, dont la signature n'apparait que sur les dessins d'avant-projet, est ensuite remplacé par Bernard Héger, un architecte dont la maîtrise du tchèque a dû faciliter la communication avec la délégation. Il est d’ailleurs possible que sa contribution au projet ait été suggérée voire imposée par la délégation représentée pour ce pavillon par Jaroslav Holub (ingénieur et directeur du département industriel). Sous sa nouvelle appellation, le pavillon de l’industrie artistique de Tchécoslovaquie se compose d’un grand volume parallélépipédique flanqué de part et d’autres de parties vitrées en saillie. Ce hall devait accueillir des stands (régie des tabacs, crème-shampoing "Sorela", verres et pierres semi-précieuses…). Lieu de consommation autant que d'exposition, le pavillon comprenait également un bar situé dans l'extrémité arrondie du bâtiment donnant sur l'extérieur au moyen d'une grande verrière. La cloison séparant les deux espaces était percée par deux ouvertures : une au rez-de-chaussée donnant accès au bar et une à l’étage donnant accès à une terrasse par deux escaliers symétriques. Le plan oblong de ce projet, qui n'est pas sans faire écho à "l'esthétique paquebot" très en vogue à cette période, peut sans doute s'expliquer par la situation géographique du bâtiment (en bords de Seine). La sensibilité moderne des architectes, s'exprime tant dans l'épure et la géométrie des lignes, que dans l'emploi de larges surfaces vitrées, verticales ou en bandeaux. La Bière "Pilsen" sera finalement représentée dans un bâtiment beaucoup moins moderne que la proposition de Delacroix et Héger, situé près du Pavillon officiel de la Tchécoslovaquie conçu par Jaromir Krejcar (pavillon national se trouvant dans la partie "sections étrangères" de l'exposition).
Mise à jour le 05/02/2021