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œuvre du musée

Maquette de l'église Notre Dame : choeur, transept et dernière travée de la nef de l'église Notre Dame de Paray le Monial

Numéro d'inventaire

D.MAP/CRMH 91

Situation

Exposé

Précisions sur le numéro d'inventaire

Dépôt de la Médiathèque de l'architecture et du patrimoine/CRMH

Statut

Propriété de l’État, Cité de l’architecture et du patrimoine, musée des Monuments français

Auteur(s)

Auteur(s) de l'œuvre du musée

Datation

1947-1956

Prix : 1 925 446 francs
Relevés préparatoires : exécutés par Sibertin-Blanc, 10 calques Inv. C.R.M.H. n°112a à 112j, éch. 2cm/m et 7.5cm/m (3 cartons tubulaires)+documents non enregistrés

Description

Eléments démontables

Description du décor

La maquette de l'ancienne église abbatiale de Paray-le-Monial, conçue d’après les relevés de l’architecte Marc Sibertin-Blanc, est un des modèles monumentaux commandés sous le directorat de Paul Deschamps. Malgré des dimensions réduites et un parti simplifié, la basilique de Paray-le-Monial, ancien prieuré clunisien, apparaît comme une réplique relativement fidèle de la grande abbatiale de Cluny III.

Matières

  • Plâtre

Dimensions

Prof. : 297 cm

H : 200 cm; l : 349 cm

Echelle : 7,5cm/m

œuvre de référence

Choeur, transept et dernière travée de la nef de l'église Notre Dame à Paray-le-Monial

Datation

1ère moitié du 12e siècle

Edifice de référence

Paray-le-Monial - Basilique du Sacré-Coeur

Localisation

Paray-le-Monial, Saône-et-Loire, Bourgogne, France

Datation
1ère moitié du 12e siècle
Précisions sur l'historique
Reconstruite au début du XIIe siècle, la basilique présente un plan à trois nefs, doté d’un transept fortement saillant et d’un chevet à déambulatoire et trois chapelles rayonnantes. La maquette permet d’apprécier l’élégance de l’élévation intérieure, dérivée de celle de Cluny III : aux grandes arcades en arc brisé, succèdent un faux triforium – composé par travée d’une baie centrale destinée à l’aération des combles et de deux arcatures aveugles –, puis un triplet de fenêtres en plein cintre. Pilastres cannelés, colonnes engagées, cordons de moulures et corniches soulignent l’articulation de la paroi murale, créant un ordre grandiose inspiré de l’Antiquité. Extérieurement, un jeu savamment gradué de masses arrondies entre lesquelles s’interposent des pignons triangulaires mène insensiblement le regard vers la tour qui couronne la croisée. Le bel étagement des volumes du chevet qui en résulte est l’une des inventions les plus réussies de l’époque romane.

Mise à jour le 12/05/2016

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