œuvre du musée
Linteau : mort et résurrection de la Vierge
Numéro d'inventaire
MOU.00055
Situation
Exposé
Galerie
Date d'inscription à l'inventaire
1881
Statut
Propriété de l’État, Cité de l’architecture et du patrimoine, musée des Monuments français
Vue d'ensemble, face
© Cité de l'architecture et du patrimoine, Musée des monuments français, Paris
(Photo : Bordes, David. 2007)
Auteur(s)
Auteur(s) de l'œuvre du musée
Datation
1881
Soumission de Jean Pouzadoux du 7 décembre 1880 pour les 'bas-reliefs du linteau de la porte (Mort de la Vierge et ensevelissement)", pour 700 francs" (AMN, 5HH 11-1). Ce travail apparaît dans le mémoire récapitulatif du 24 février 1883 : "Estampage du linteau de la porte principale (mort et ensevelissement de la Vierge)" pour 700 francs" (AMN, 5HH 11-1). L'identification iconographique précisée dans ces documents est erronée.
Description
A dextre, la mort de la Vierge, entourée de plusieurs personnages, sans doute les apôtres. Deux d'entre eux balancent des encensoirs tandis que les anges emportent l'âme de Marie symbolisée par un petit personnage à demi-enveloppé dans un linceul.
A senestre, la résurrection de la Vierge qui se soulève de sa couche aidée par un ange qui la soutient aux épaules. Un autre s’apprête à la couronner.
Matières
- Plâtre
- Patiné
Dimensions
Prof. : 37 cm
H : 400 cm; l : 382 cm
Dimensions estimées lors du récolement de mars 2011.
œuvre de référence
Linteau : mort et résurrection de la Vierge
Datation
Vers 1170
Emplacement dans l'édifice
Façade occidentale, portail, linteau
Edifice de référence
Senlis - Cathédrale Notre-Dame
Localisation
Senlis, Oise, Picardie, France
Les travaux se poursuivent après l’élévation de la flèche vers 1230 et en 1240 le transept est rajouté afin de mieux correspondre aux goûts architecturaux alors en vigueur. La chapelle de la confrérie des drapiers, quant à elle, reçoit une nouvelle voûte. Peu de travaux sont entrepris au cours des XIVe et XVe siècles si ce n’est la construction de la salle capitulaire à la fin du XIVe siècle, puis la sortie de terre de la chapelle du Bailli vers 1465.
C’est au XVIe siècle que les travaux reprennent à la suite de l’incendie de la cathédrale en juin 1504. Suite aux reconstructions à partir de 1506, la cathédrale est remise en service vers 1514. Malgré tout, l’entreprise de réparation ne s’achève qu’en 1560. Au cours de cette période, entre 1525 et 1530, les voûtes de la chapelle du bras sud du transept sont achevées dans le style gothique flamboyant et les façades des bras Nord et Sud du transept sont respectivement terminées en 1534 et 1560.
Comme beaucoup d’autres bâtiments religieux, la cathédrale de Senlis est victime de démolitions notamment des statues ainsi que du portail central en 1793, entraînant des restaurations de ce même portail par l’architecte Daniel Ramée entre 1845 et 1846. Un an plus tard l’architecte Edmond Duthoit travaille à la reconstruction de la chapelle axiale de la Vierge.
La flèche quant à elle est restaurée à trois reprises en 1834-1835, en 1932-1934 et en 1989-1993.
La cathédrale appartient au premier art gothique mais en raison des destructions et reconstructions elle comporte aussi des éléments plus récents notamment son transept de style renaissant.
Son plan est en croix latine avec une nef très courte de cinq travées possédant des collatéraux asymétriques. Les voûtes sont irrégulières et de taille très variable. La cathédrale Notre-Dame de Senlis possède une abside et cinq chapelles axiales.
Elle est classée monument historique par liste de 1840. L’Ancienne bibliothèque du chapître contiguë à l'église est classée par décret du 10 janvier 1929.
Mise à jour le 04/02/2021