œuvre du musée
Chapiteau de colonnes jumelles
Numéro d'inventaire
MOU.00214
Situation
En réserve
Galerie
Date d'inscription à l'inventaire
1881
Statut
Propriété de l’État, Cité de l’architecture et du patrimoine, musée des Monuments français
Chapiteau. Grand côté 1
© Cité de l'architecture et du patrimoine, Musée des monuments français, Paris
(Photo : Hurault, Charles - - 9, rue de Metz, Saint-Germain-en-Laye (adresse figurant à l'arrière de certains de ses tirages).. 1942)
Auteur(s)
Auteur(s) de l'œuvre du musée
- Barrion, Amédée (Mouleur)
Description
Description du décor
Les scènes représentées sur ce chapiteau sont issues du répertoire profane. Sur la première face, une sirène se peigne les cheveux devant un miroir, entre un centaure et un chasseur. Sur la seconde, se déploie une chasse à l'ours. Sur les petits côtés sont représentés un chasseur montant un cheval marin accompagné d'une sirène allaitant et deux hommes nus.
Matières
- Plâtre
- Patine
Dimensions
Prof. : 31 cm
H : 29 cm; l : 53 cm
œuvre de référence
Chapiteau de colonnes jumelles
Datation
1151-1200
Emplacement dans l'édifice
Inconnu
Edifice de référence
Toulouse - Prieuré Notre-Dame de la Daurade
Localisation
Toulouse, Toulouse, Haute-Garonne, Midi-Pyrénées, France
A cette période, l’église fut complétée par un clocher et un massif occidental. Un cloître fut également édifié à partir de 1100 au sud de l’église.
Trois ateliers de sculpteurs intervinrent successivement pour créer le décor du cloître. Les premiers sculpteurs venaient de Moissac et réutilisèrent des schémas de composition moissagais. Le second atelier, qui oeuvra une vingtaine d'années plus tard, est l'auteur d'un cycle complet de chapiteaux dédié à la Passion et à la Résurrection du Christ. Enfin, le troisième atelier intervint vers 1180 pour la réalisation des reliefs de la salle capitulaire du prieuré.
Aujourd'hui, il ne reste aucun bâtiment du monastère médiéval : en 1761, il fut détruit pour céder la place à une nouvelle construction néo-classique. A la suite des mesures révolutionnaires prévoyant la dispersion des congrégations, le monastère fut transformé en manufacture de coton. La galerie nord du cloître fut démolie dès 1765 et les trois autres suivirent entre 1811 et 1814 ; quelques-unes de ses sculptures furent envoyées au musée des Augustins.
Mise à jour le 27/11/2015