Cité d'artistes, vue depuis la rue Saint-Charles

En 1992 Michel Kagan réalise à la demande de Michel Lombardini, président de la Régie immobilière de la Ville de Paris, la cité d’artistes située dans le parc André Citroën à Paris. Le programme comporte trente-huit ateliers et logements pour artistes ainsi que douze appartements familiaux. Les ateliers sont orientés vers le parc, au nord, tandis que les logements sont regroupés le long des rues. La cité d’artistes se situe à l’extrémité de la grande diagonale qui constitue l’axe majeur du parc Citroën-Cévennes et s’inscrit dans un tracé en demi-cercle, tout en englobant un immeuble d’époque post-haussmannienne. Le traitement architectural en front de parc se fonde sur un avant-corps cylindrique, encadré de deux bâtiments, l’un de plan carré, l’autre triangulaire. Les trois volumes distincts sont structurés par une ligne de coursives superposées sur cent mètres de long, qui constituent une authentique « promenade architecturale ». La cité d’artistes a été nominée pour le Prix de l’Equerre d’Argent du Moniteur (1992) ainsi que pour le Prix Européen d’Architecture Mies Van der Roche à Barcelone (1992).