œuvre du musée
Siège "Recherche et Développement" d'EDF sur le plateau de Saclay
Numéro d'inventaire
2016.14.2
Situation
En réserve
Statut
Propriété de l’État, Cité de l’architecture et du patrimoine, musée des Monuments français
Titulaires des droits
Siège "Recherche et Développement" d'EDF sur le plateau de Saclay
Auteur(s)
Auteur(s) de l'œuvre du musée
Datation
2010
Description
Dénomination
Matières
- Plastique
Techniques
- Néant
Dimensions
Hors tout
H : 20,5 cm; l : 92 cm; L : 141 cm
Echelle : 1/200
Conditionnement
H : 31 cm; l : 92 cm; L : 162 cm
Inscription
Néant.
œuvre de référence
Siège "Recherche et Développement" d'EDF sur le plateau de Saclay
Edifice de référence
Palaiseau - Centre Recherches et Développement d'EDF
Localisation
Essonne, Ile-de-France, France
Auteurs
Soler, Francis - 1949 : Architecte
Datation
2009-2016
Précisions sur la réalisation
Le centre de recherche et de développement d’EDF, conçu pour accueillir une communauté de plus de 2 000 chercheurs sur plus de 45 000 m2, représente un des programmes tertiaires les plus ambitieux de ces dernières décennies et un enjeu stratégique dans l’évolution urbaine du plateau de Saclay dans le cadre du Grand Paris. À quelques 20 kms au sud de Paris et placé sur un arc ouest entre La Défense et Orly, ce site est devenu depuis les années 1960 un important pôle d’enseignement et de recherche. L’implantation d’EDF pour le R & D concrétise un nouveau projet de cluster scientifique et technologique, qui comprend à proximité immédiate le centre de recherche de Danone et l’École Polytechnique. Le programme comprend des espaces tertiaires (16 000 m2), des espaces industriels de recherche et des laboratoires d’essai (5 000 m2) ainsi que des espaces partagés organisés autour d’un forum (accueil, auditorium, restaurant, salles de réunion).
Lancé en 2009, le concours donne lieu à une sélection de six équipes, préférées pour leur expérience de projets de même envergure. Sont privilégiées des architectes déjà reconnus nationalement et internationalement (O. Decq), notamment titulaires du Grand prix national d’architecture (D. Perrault, B. Tschumi, F. Soler) ou encore experts dans le tertiaire (Brullmann et Crochon), auxquels s’ajoute une jeune agence, ancienne lauréate des AJAP (E. Combarel et D. Marrec). Les différentes réponses témoignent d’une réflexion engagée sur la problématique du site de Saclay, entre nature et urbanisation, ainsi que sur la question des échanges et de la communauté de travail.
Déclaré lauréat en 2010, le projet de F. Soler est décrit par son auteur comme « un mécanisme précis que la science met en mouvement ». En réponse à l’enjeu urbain du futur cluster de Saclay et à la dimension végétale du site, l’architecte conçoit, avec le paysagiste Pascal Cribier, un « bâtiment paysage », en opposition au « bâtiment faisant ville ». Tels les engrenages d’une montre en mouvement, quatre disques indépendants, dont les diamètres sont ajustés en fonction des surfaces à atteindre pour les différentes parties du programme, accueillent respectivement les espaces tertiaires, le bâtiment dédié à la recherche industrielle, le hall d’accueil (forum) et le restaurant (en bordure du campus). Le bâtiment principal du tertiaire, de 161 m de diamètre, se décompose en clusters à trois niveaux de bureaux, qui ouvrent par trois de leurs façades sur des cours intérieures triangulaires ; ces espaces de recherche se prolongent vers l’extérieur par une série de coursives situées en périphérie du cylindre. Décrit comme un nouveau « phalanstère » scientifique, le centre R&D de Saclay est conçu pour favoriser les échanges entre les différents chercheurs de la communauté.
Lancé en 2009, le concours donne lieu à une sélection de six équipes, préférées pour leur expérience de projets de même envergure. Sont privilégiées des architectes déjà reconnus nationalement et internationalement (O. Decq), notamment titulaires du Grand prix national d’architecture (D. Perrault, B. Tschumi, F. Soler) ou encore experts dans le tertiaire (Brullmann et Crochon), auxquels s’ajoute une jeune agence, ancienne lauréate des AJAP (E. Combarel et D. Marrec). Les différentes réponses témoignent d’une réflexion engagée sur la problématique du site de Saclay, entre nature et urbanisation, ainsi que sur la question des échanges et de la communauté de travail.
Déclaré lauréat en 2010, le projet de F. Soler est décrit par son auteur comme « un mécanisme précis que la science met en mouvement ». En réponse à l’enjeu urbain du futur cluster de Saclay et à la dimension végétale du site, l’architecte conçoit, avec le paysagiste Pascal Cribier, un « bâtiment paysage », en opposition au « bâtiment faisant ville ». Tels les engrenages d’une montre en mouvement, quatre disques indépendants, dont les diamètres sont ajustés en fonction des surfaces à atteindre pour les différentes parties du programme, accueillent respectivement les espaces tertiaires, le bâtiment dédié à la recherche industrielle, le hall d’accueil (forum) et le restaurant (en bordure du campus). Le bâtiment principal du tertiaire, de 161 m de diamètre, se décompose en clusters à trois niveaux de bureaux, qui ouvrent par trois de leurs façades sur des cours intérieures triangulaires ; ces espaces de recherche se prolongent vers l’extérieur par une série de coursives situées en périphérie du cylindre. Décrit comme un nouveau « phalanstère » scientifique, le centre R&D de Saclay est conçu pour favoriser les échanges entre les différents chercheurs de la communauté.
Mise à jour le 19/08/2020