« Etre métropole dans un monde incertain »

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Vendredi 15 septembre : session 3 (10h - 12h30) : Les contours d’une métropole flexible

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Président de session : Alain Bourdin, Président du Comité scientifique du  colloque, Professeur des Universités, École d’Urbanisme  de Paris-UPEM

Les métropoles se transforment sans cesse et rapidement, sur tous les plans. Cela produit de la valeur et  des opportunités, mais alimente une vulnérabilité économique et sociale, renforcée sur le plan environnemental par les risques technologiques, les aléas climatiques et la pollution. Comment, dans le contexte de la « ville intelligente » développer une métropole flexible, réversible, mais aussi résiliente, autorégulée et facilement appréhendable par ses usagers et habitants ? La session s’interrogera en particulier sur la flexibilité de l’offre de services et les effets du numérique sur cette flexibilité ; sur les lieux urbains de la flexibilité et la place qu’ils prennent dans la ville ; sur la réversibilité de l’espace urbain ; sur les dispositifs qui permettent d’augmenter la résilience métropolitaine, de limiter la vulnérabilité environnementale et de développer une gestion des ressources à la fois flexible et économe ; sur la « gouvernance » de la flexibilité.

Ruedi Baur, Graphiste & concepteur, Agence Intégral Paris  
Emmanuel Eveno, Professeur des Universités, Université Toulouse-Jean Jaurès
Philippe Laurent, Maire de Sceaux
Sebastian Loew, Consultant Urban design and planning, Enseignant associé, Université de Westminster
Olivier Sykes, Professeur associé, University of Liverpool
Michel Vayssié, Directeur général des services, Ville de Lille 

OU

Vendredi 15 septembre : session 4 (10h - 12h30) : Rendre la métropole accueillante

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Président de session : Marco Cremaschi, Professeur des Universités, Sciences  Po Paris
Animation : Théo  Haberbusch, News Tank Education  (sous réserve)

L’image de Babel poursuit les métropoles. Parce qu’elles accueillent des populations qui ne se comprennent pas toujours entre elles, la construction d’un « vivre ensemble » qui implique tout le monde y est toujours problématique : les références communes font souvent défaut et s’établissent difficilement. D’autant plus que les modes de vie se diversifient, que les différences et les inégalités sociales s’affirment et que demain les métropoles devront accueillir toujours plus de migrants politiques, économiques, climatiques. Mais les différences se combinent aussi de manière positive pour produire la créativité et l’innovation et parfois les agréments de la ville. Un regard nouveau s’impose sur ces métropoles qui doivent accueillir ou dépérir et qui peinent à faire société, quand les différences sociales se radicalisent, quand l’appartenance se limite à des groupes clos ou à des communautés  – réseaux délocalisés – parfois transnationaux, quand la diversité devient extrême, et que pourtant la machine métropolitaine fonctionne à pleine puissance. Il s’agit bien de définir de nouvelles formes de citoyenneté, de coexistence, d’accueil en direction des arrivants et des habitants eux-mêmes. 

Mathieu Berger, Professeur, Université catholique de Louvain - Métrolab, Bruxelles
Nicolas Buchoud, Président, Cercle Grand Paris de l’investissement durable
Frank Eckardt, Professeur, Université de Weimar
Fabrice Escaffre, Maître de conférences, Université Toulouse-Jean Jaurès/LISST-Cieu
Jean-Claude Gondard, Directeur Général des Services, Ville de Marseille
Daniel Latouche, Professeur, politologue, Montréal